Deux heures plus tard, après avoir passé du temps -ma fille et moi- à bien nettoyer et hydrater nos tatouages faits la veille au midi (qui ne nous font d'ailleurs pas du tout mal
et dont la peau n'est même plus rouge autour
)
on fait un dernier petit état des lieux, histoire de vérifier que nous n'avons rien oublié
C'est bon (même si "
bon" n'est pas vraiment le terme exact, par rapport à ce que j'éprouve alors
), nous sommes enfin prêts à quitter la chambre qui pourra accueillir de nouveaux vacanciers à compter de 15 h.
Je les déteste sans les connaître
Je plaisante bien sûr
car il est normal que d’autres personnes puissent vivre (ou revivre) à leur tour leur rêve d'être à NYC, dans cette chambre au look certes très vintage des années 50 (surtout la salle de bain
) mais à la literie impeccable.
J’avoue n’avoir jamais aussi bien dormi
en vacances qu’à New York
et j’ignore si c’est dû à l’excellente qualité de la literie ou aux 20 km parcourus à pied chaque jour
Ou encore à l'association des deux !!??
Dernier coup d’œil encore, avant que la porte ne se referme.
J’aperçois :
-
à côté du micro-ondes, la boîte de Nesquik achetée dès le 1
er jour au
Fairway Market Kips Bay avant même de faire notre 1
ère visite de la ville
(ça pourra toujours servir aux futurs occupants, si l’un de leurs enfants n’aime que le chocolat en poudre -comme ma fille- étant donné que l’hôtel n’en propose pas)
- sur la petite table qui fait office de bureau,
nos 3 grands verres de lemonade achetés sur Liberty Island et qui se seraient sûrement cassés dans nos valises
(décision que j’ai d’ailleurs regretté à peine arrivée dans l’avion, car j’aurais quand même dû les prendre et les caser entre le linge sale).
Mais pourquoi les ai-je donc laissés là-bas ??? !!!!!
(s'il existait, j'aurais utilisé le smiley du gars qui se tire une balle car j'ai vraiment été une grosse nulle sur ce coup là, sans moyen de pouvoir revenir les chercher !!!)
Munis chacun d’une grosse valise et d’encombrants bagages à mains, nous appelons l’ascenseur…
Dernière (très) lente descente dans cette petite cabine presque aussi surchauffée que les rames du métro de la ligne 6
A l’accueil, j’explique à l’un des nombreux réceptionnistes vus ces deux semaines, que nous partons et que la chambre est libre.
Il me demande alors s’il faut qu’il nous appelle un taxi et je lui réponds que c’est gentil, mais qu’un chauffeur doit venir nous chercher vers 16h30, devant l’hôtel.
J'avoue être agréablement surprise car, durant notre séjour, le personnel de cet hôtel n'a jamais brillé pour ses sourires ni ses "hello". Et je suis encore plus agréablement surprise
quand, avant même que je le lui demande, le réceptionniste propose de garder nos valises et gros sacs dans une petite salle fermée à clés et remet à mon époux un petit papier sur lequel est noté un numéro dessus, qu'il nous faudra remettre à son collègue qui travaille l’après-midi -afin de pouvoir récupérer nos bagages.
Il en est peut-être toujours ainsi dans les hôtels de NYC mais j'avoue que c'est bien la première fois qu'un réceptionniste anticipe nos demandes. Super service !!!
On peut à présent aller faire notre dernière promenade dans les rues de Midtown.
Par chance, malgré un ciel bien gris
, il ne pleut pas et on pourra donc aller déjeuner en plein air, comme souhaité.
On remonte tranquillement
Lexington Avenue en direction de
42nd Street...