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Portrait Marathon de New York : Cécile nous explique tout

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Pour tout comprendre sur le marathon de New York, j’ai fait appel à une spécialiste des marathons et notamment du marathon de New York : Cécile Bertin.
Elle a tout simplement fait 41 marathons dont 4 à New York !! Elle partage d’ailleurs ces expériences sur blog très sympa RunFitFun.fr

Je laisse donc la main à Cécile pour tout vous expliquer. Un grand grand merci à elle 😉 .

Marathon de New York : un lieu, une histoire…

Le premier marathon de New York est né en 1970, sur un parcours un peu atypique mais connu dans le monde entier, à savoir les allées de Central Park.

127 concurrents, qui ont payé chacun $1 le dossard, se sont élancés dans le parc pour réaliser plusieurs boucles jusqu’à atteindre la barre symbolique des 42km et 195m. Seuls 55 verront l’arrivée… La légende est née !

6 ans plus tard, il faut trouver un autre parcours, le parc n’étant plus adapté pour accueillir une course avec de plus en plus de participants.Ce sera donc la traversée de 5 quartiers donc le célèbre Bronx et surtout un départ devenu mythique : le pont Verrazano avec Sinatra à fond dans les enceintes !

Ils sont maintenant plus de 50 000 coureurs à se donner rendez-vous tous les premiers dimanches de novembre dans la ville qui ne dort jamais.

Runners cross from Brooklyn to Queens, halfway through the 2014 TCS New York City Marathon. (Credit: Courtesy NYRR)

On y va comment ?

C’est là que ça se corse un peu… Le succès aidant (50 000 participants au départ, ça fait du monde !), avec le temps, l’organisation a mis en place plusieurs possibilités pour décrocher le Saint Graal.

Pendant un moment, ils ont même envisagé d’organiser deux éditions : une le samedi et une le dimanche.

Ce projet est retourné dans les cartons mais ça arrivera surement un jour !

Le temps qualificatif

Facile, si vous êtes une mobylette, ça se tente !

Temps à réaliser l’année qui précède sa participation potentielle (3h13 sur marathon pour les femmes de 18-34 ans et 2h53 pour les hommes par exemple)

Attention, les chiffres changent régulièrement et pas dans le bon sens…

Donc pensez à bien consulter le site de l’organisation avant de commencer l’entrainement.

Le temps est évidemment un temps à valider dans l’année qui précède votre participation et doit se faire sur un marathon officiel, reconnu par la FFA pour nous français.

– La loterie

On ne rêve pas, on ne gagne pas le dossard, on gagne juste le droit de le payer !

A la fin de l’hiver, (date à surveiller sur le site de l’organisation), on achète son ticket de loto ($11 pour le moment mais là aussi ça augmente régulièrement) et on attend d’être tirée au sort.

Cela permet ensuite de s’organiser comme on le souhaite, question déplacement et hébergement.

Attention le montant du dossard est débité immédiatement, donc si refus de la banque vous perdez votre inscription. Dans certains cas précis, il est possible de négocier le report à l’année suivante, il faut se rapprocher de l’organisation pour ça.

– Le tour operator :

C’est la solution de facilité choisie par une très grande majorité de coureurs. On achète un package avion + hôtel + dossard et on est tranquille.

Prix à prévoir : environ 2000€ pour 5 jours. Cela inclut aussi le transport sur la zone de départ.

L’enthousiasme autour du marathon commence à s’essouffler un peu et il n’est pas rare de voir des tour operators remettre en vente des packs courant juillet.

Après c’est trop tard, ils doivent avoir rendu les noms de participants à l’organisation du marathon. C’est rarement vraiment soldé par contre… juste une offre de dernière minute.

– Les charities :

Système très à la mode dans les pays anglo-saxons, c’est aussi ouvert aux étrangers et ça beaucoup de français l’ignorent. Vous collectez $3.500 auprès de votre entourage pour une association sélectionnée par l’organisation et vous avez votre dossard ainsi que généralement un accueil VIP. Vous réalisez votre rêve et vous faites une bonne action.

Attention ! On ne peut pas retirer le dossard d’une tierce personne sur place. Cela veut tout simplement dire que le rachat de dossard sous le manteau est strictement interdit. Vous ne pourrez pas le retirer et donc vous vous retrouverez le bec dans l’eau en arrivant sur place. L’échange de nom en amont est également impossible.

(Credit: Courtesy NYRR)

On s’organise comment ?

On arrive le + tard possible :
C’est souvent un sujet qui revient sur les forums de coureurs et la grande erreur commise par bon nombre d’entre eux… Le jet lag fait peur alors qu’en fait il est notre ami quand on traverse l’Atlantique !

On entend souvent dire que ce marathon est dur alors qu’en réalité, c’est plutôt courir 42km après avoir marché dans cette ville qui ne dort jamais 20km par jour pendant les 4 jours qui précèdent qui fatiguent.

L’idéal est donc d’arriver sur place le plus tard possible. Lorsqu’on a déjà vécu l’expérience de la traversée de l’Atlantique, on sait très bien qu’on se retrouve le matin à 5h30 à faire le hibou dans son lit après s’être écroulée à 19h30…

Or avec un départ pour le fameux pont à 6h30 le plus souvent avec le bus du tour operator ou de l’organisation, c’est juste l’idéal. Si son corps a déjà pris l’horaire américain, ce lever matinal n’en sera que plus compliqué.

Autre avantage lorsqu’on arrive le vendredi par exemple, c’est que l’on consacre le samedi à aller retirer son dossard, faire forcément du shopping dans l’incroyable running expo et rentrer tranquillement à son hôtel ensuite sera la seule balade de la journée.

Vous pourrez consacrer tous les jours qui suivront votre course à crapahuter en mode crabe dans les rues de New York, ce sera parfait pour décrasser !

On récupère son dossard au bon moment : aller chercher son dossard est en soi également un vrai marathon, mais plutôt celui de sa carte bancaire, le merchandising étant juste incroyable, on a envie de tout acheter !

Retirer son précieux sésame est plutôt rapide surtout si on choisit d’y aller en fin de journée ou le samedi qui précède la course.

Et comme il y a moins à vendre dans les rayons du Running Expo, c’est toujours ça de garder pour le shopping après course !

Le truc à savoir : on trouve des vêtements floqués aux couleurs du marathon dans les grands magasins de sport de la ville dont Paragon pour ne pas le citer.
Avantage : ils soldent dès le lundi qui suit la course. L’organisation solde aussi son stock le lundi mais attendez-vous à une queue impressionnante… Nike fait une collection spéciale tous les ans en vente dans son magasin qui vaut aussi qu’on s’y intéresse.

Marathon New york

(Credit: Courtesy NYRR)

L’organisation expliquée :

Vous allez recevoir votre numéro de dossard qui indiquera l’heure de votre départ, donc votre vague ainsi qu’un code couleur.

Bleu et orange, vous serez sur le pont, vert… en dessous…

Ne rêvez pas, avec un dossard vert vous ne pourrez jamais prendre le départ en haut.

Mais bon à savoir, si par hasard, votre épouse, meilleur ami, beau-frère court avec vous mais n’est pas dans la même vague, vous pouvez prendre le départ ensemble à condition de partir dans la plus tardive des deux. Un 9h40 peut partir à 10h20, un 10h20 ne pourra pas partir à 9h40.

Si vous partez grâce à la loterie ou un temps qualificatif, vous devrez vous rendre au départ soit par vos propres moyens, taxi, voiture particulière (franchement à éviter…) soit par les moyens mis à disposition par l’organisation à savoir bus à prendre à côté de la grande bibliothèque de New York (celle du « jour d’après » pour les cinéphiles !) ou plus original les bateaux à prendre à Battery Park.

C’est gratuit et inclus dans le prix du dossard. La balade en mer juste avant le départ reste quand même un chouette souvenir et fait partie du mythe.

Il faudra ensuite gérer l’attente qui peut être très longue pour ceux qui partent dans les dernières vagues, vagues qui se répartissent de 9h40 à 10h55 pour permettre au pont de supporter la charge et aux coureurs de pouvoir courir sans être gênés.

Le souci c’est que début novembre à New York, il peut faire froid. Alors on prévoit de se couvrir avec une tenue confortable et pourquoi pas d’emmener un tapis de mousse ou une couverture de survie qui isolera du froid du sol en attendant.

Certains montent de vrais campements ! Pour attendre on trouve aussi sur place café (enfin café… ce que les américains appellent café…) et thé. On trouve aussi des bagels mais là c’est à vos risques et périls.

Information importante :
il y a bien entendu des toilettes, des centaines de toilettes même mais beaucoup de coureurs ignorent qu’ils en trouveront d’autres dans les sas d’attente de leur vague.

Explication… Vous devez entrer dans votre sas à l’appel de votre vague environ 45 min avant le départ officiel. Vous attendrez donc de nouveau dans ce sas et vous aurez tout le temps nécessaire pour aller aux toilettes avant de partir. Même si l’organisation est à la hauteur des lingettes désinfectantes et du papier toilette peuvent être d’un grand secours…

Depuis l’attentat de Boston, de nombreuses mesures de sécurité ont été prises donc l’obligation de venir sur place avec uniquement le sac transparent fourni par l’organisation lors de votre retrait de dossard.

C’est le seul qui sera accepté à la consigne. En parlant de consigne, c’est un point très important à connaitre : il faut autant que possible éviter de laisser un sac parce que le récupérer après la course relève d’un marathon à lui tout seul.

Vous devrez remonter sur des km dans Central Park pour ensuite faire machine arrière pour retourner dans la zone « famille » si on vient vous attendre.

L’idéal est donc de prendre l’option « poncho » qui permet de sortir plus vite du parc et de recevoir le dit poncho qui est vite devenu collector. Il est imperméable, doublé en polaire et largement suffisant pour vous couvrir le temps que vous rentriez à votre hôtel.

L’organisation pourvoit à votre ravitaillement à l’arrivée et avec un billet de $10 vous pourrez vous offrir votre hot dog durement mérité.

Mais qui dit « pas de sac à la consigne » dit « vêtements chauds laissés sur place ».

C’est là que l’esprit américain joue à plein régime. Des gros cartons sont mis à disposition des coureurs sur le camp de départ et jusque dans les sas. Il vous suffit de les laisser là où ils seront ensuite lavés et redistribués aux sans-abris par des associations partenaires.

Marathon New York 2014

(Credit: Courtesy NYRR)

Et le parcours alors, il est comment ?

Il est long ! Plus sérieusement, il n’est pas sans difficulté mais pas insurmontable non plus. Il faut juste prévoir de travailler un peu les montées dans son plan d’entrainement pour ne pas être surpris(e) le jour J.

Bien entendu, il n’y a pas de montagne dans New York mais plusieurs ponts à passer et surtout les petites bosses dans Central Park juste à l’arrivée alors qu’on en a déjà pleins les pattes…

Attention aux ravitaillements qui sont à l’américaine, à savoir uniquement liquides : eau et boisson énergétique à volonté avec un gel distribué aux alentours du 30km. Facile pour comprendre water pour eau, Gatorade pour Gatorade !

Pour ceux qui arriveront dans les derniers vous allez avoir les pieds qui collent au sol pendant des km. Il faut donc prévoir son alimentation pendant la course parce que le seul truc solide, enfin solide… ce sont des gels distribués vers le 30ème km.

De nombreux ravitaillements sauvages sont organisés par les New-Yorkais, cela va des fruits aux bonbons en passant par les bretzels. Les 4 miles de la First Avenue sont incroyables à vivre : difficiles parce que cette ligne droite n’en finit pas mais à filer des frissons parce que la foule vous acclame de bout en bout.

Attention à ne pas s’emballer lorsqu’au 22ème miles vous apercevez Central Park… il reste plus de 4 miles, soit plus de 6km !

Beaucoup de français ont le réflexe d’accélérer persuadés que la fin est proche alors que cette avenue est en faux plat montant. Ne vous faites pas avoir !

Autre point à noter : la sortie de Central Park est vraiment longue et la foule qui attend les coureurs, pas toujours facile à affronter.

N’hésitez pas à « tracer » jusqu’à Columbus Avenue pour ensuite revenir sur vos pas pour rejoindre votre métro ou trouver un taxi.

Beaucoup de rues sont fermées à la circulation, c’est très compliqué d’accéder à la zone pour les voitures. On peut ainsi récupérer la ligne 1 rouge qui dessert les zones où sont souvent situés les hôtels choisis par les tour-operators.

Si le parcours n’a finalement qu’un intérêt touristique limité, ce sont surtout les New-Yorkais qui font sa légende.

Ils sont presque 2 millions tous les ans à applaudir, encourager du premier au dernier. Il y a les célèbres pompiers, les cœurs de Gospel à la sortie des églises, des orchestres professionnels ou amateurs…

L’arrivée à Central Park donne des frissons et n’est pas sans rappeler les images du Tour de France. Avoir l’impression d’être la première d’une course, c’est ça la magie de New York !

Attendez-vous à entendre des « good job », « you did it », « congratulations » pendant tout le reste de la journée.

Pour le fun : La tradition veut qu’on porte sa médaille le lundi toute la journée dans la rue, même si ce n’est pas très « français », c’est le truc à faire, juste pour le plaisir d’entendre « congratulations » à tous les coins de la rue. Quitte à vivre la magie du marathon de New York, autant la vivre jusqu’au bout !

(Credit: Courtesy NYRR)

Bon à savoir

L’organisation du marathon est avant tout un club de coureurs new-yorkais qui organise aussi de nombreuses courses qui ne nécessitent rien d’autre qu’une carte bleue pour s’y inscrire.

Vous pouvez courir des 10km ou des semi quasiment tous les week-ends. Ce sont eux également qui organisent la célèbre course du Jour de l’An qui part avant minuit pour fêter la nouvelle année basket aux pieds dans Central Park.

Seul le semi-marathon de Manhattan avec un passage à Times Square est là encore difficilement accessible. Des tour-operators français le proposent dorénavant dans leur offre. Il est sur tirage au sort, même pour les américains.

Cécile Bertin

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Alex les bons plans

À l'heure d'internet, n'importe qui peut se revendiquer expert de New York sans y avoir jamais mis les pieds (même l'intelligence artificielle !), mais rien ne remplacera jamais l'expérience du terrain : voilà pourquoi depuis plus de 15 ans j'explore les rues de New York de toutes les manières possibles ; je teste des dizaines d'adresses chaque année afin de dénicher de nouvelles pépites et pouvoir vous en parler en connaissance de cause. Rien ne me motive plus que de trouver de vrais bons plans pour ceux qui, comme moi, ont envie de découvrir le vrai visage de New York et des New-Yorkais.

Je m'appelle Alex et j'ai la passion de Big Apple chevillée au corps. J'ai créé ce blog en 2008, mais aussi l'agence New York en français, en 2015, pour vous aider à préparer votre voyage en toute simplicité, et vivre des expériences inoubliables ! Avec mon équipe, nous avons à cœur de répondre à chacune de vos questions sur le blog, le forum et les réseaux sociaux. Alors... vous partez quand ?

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Marathon de New York : Cécile nous explique tout

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  1. stéphane dolz dit :
    Bonjour Cécile, ou se trouve le magasin qui solde dés le lundi les articles du marathon ? Est ce au même endroit que le retrait des dossards ?
    Et reste t’il beaucoup de choix dans les tailles standards ? Merci
  2. LEMMENS dit :
    Bonjour, mon ami a effectué le marathon de NEW YORK en 2018, le 27 Décembre 2019 j’ai choisi un pack photo à 69,90 € qui a été débité de mon compte le jour même mais je n’ai jamais reçu mes photos.
    Ne parlant pas un mot anglais, pourriez vous m’indiquer la démarche à suivre ?
    Merci beaucoup pour votre aide.